A l’origine de cette institution : une volonté Royale
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a donné ses hautes instructions pour la création d’une commission interministérielle pour la «prévention des risques et la sécurité des unités industrielles et de services». Il incombait à cette instance d’incarner la responsabilité étatique d’élaborer les mesures réglementaires et les dispositifs qui s’imposent pour que soit renforcées la santé et la sécurité sur les lieux de travail dans notre pays
Parmi les recommandations présentées à Sa Majesté le Roi figurait la création d’une instance dédiée à cet effet. L’Institut National des Conditions de Vie au Travail (INCVT) est né.
L’INCVT est de par la loi, un Groupement d’Intérêt Public (GIP) doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Parmi ses membres fondateurs figurent l’État, représenté par douze départements ministériels et l’Agence Nationale pour la Promotion de la Petite et Moyenne Entreprise. Ils sont représentés au sein du conseil d’administration qui décide de l’organisation et du fonctionnement de l’INCVT. Il oriente sa politique, élabore sa stratégie et adopte ses plans d’actions.
L’INCVT participe à la mise en œuvre du Programme National en Sécurité et Santé au Travail (PNSST). La vocation essentielle de l’INCVT est de consacrer tous ses efforts à la promotion de la sécurité et la santé sur les lieux de travail. En tant que tel, l’institut étend son activité sur l’ensemble du territoire national, amplement convaincu que la prévention des risques professionnels servira de levier de croissance de l’économie et de la société.
Dans le cadre de ses nombreuses missions, l’INCVT travaille en collaboration étroite avec l’ensemble des acteurs de la prévention, tant sur le plan national (institutions, représentants d’employeurs et d’employés, associations de professionnels, universités et établissement de formation professionnelle, société civile, etc.) que sur le plan international (Bureau International du Travail, Association Internationale de Sécurité Sociale, Commission Internationale de la Santé au Travail, Institut National de la Recherche en Sécurité -France-, etc.).